| Lors d'un freinage,
le coefficient d'adhérence
d'une roue qui se bloque est inférieur à celui d'une roue
qui conserve un mouvement de rotation. En effet, lorsque la roue se
bloque, la friction du pneu sur le revêtement entraîne une
élévation importante de la température de la gomme,
au point de la "vaporiser" et de former une couche de gaz
entre le pneumatique et le sol.
La manifestation de ce phénomène est visible grâce
à l'émission d'un nuage de fumée, observé
lors d'un freinage
d'urgence opéré par une voiture dépourvue d'un
système adéquat (comme une Formule 1 par exemple). |
Afin d'éviter que les roues
ne se bloquent, il suffit de freiner par "intermittence".
Ainsi, dans l'idéal, les mâchoires des freins doivent "serrer"
les plaquettes au maximum, puis "desserrer" juste avant la
limite de blocage des roues, puis "resserrer" aussitôt,
et ainsi de suite, jusqu'à l'immobilisation totale du véhicule.
De cette manière, les mâchoires des freins sont en perpétuel
mouvement de "serrage" et de "desserrage", et les
roues restent constamment en rotation, sans jamais se bloquer.
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Actuellement, la solution adoptée
par la plupart des constructeurs est la technologie ABS (Anti-lock Brake
System) qui est maintenant installée en série sur beaucoup
de modèles. Elle est fiable et n'est plus depuis quelques années
une option de luxe mais un élément de sécurité
devenu presque indispensable.
Toutefois, sachez que d'autres systèmes existent
(voir Annexe). |